[ synopsis ]
y2o navigue en eaux troubles, entre asphyxie et exaltation, entre dévoration et répudiation, entre oui et non, des deux côtés de la peau. Cette œuvre nous donne à voir un amour au bord de la dérive, cellule multimorphe diffractée en de multiples scènes. Chacune de ces scènes triture les nœuds émotifs qui se font et défont dans l’abrasion du quotidien et observe les polarités croisées dont sont faites les amours sans répit. Dans cet espace-temps élastique, suspendu hors du réel, deux intériorités entrent en collision. Si lui ressent quelque chose, elle ne le ressent pas et vice-versa jusqu’au vide, là où l’on n’éprouve plus rien, à force d’émotions. y2o trace son sillon dans l’intime, ce territoire hasardeux où l’on hésite sans cesse entre ce que l’on dérobe au regard de l’autre et ce que l’on choisit de montrer. L’un comme l’autre pourrait nous perdre. L’un comme l’autre pourrait nous mener à se retrouver.
y2o navigates troubled waters, between suffocation and exaltation, between consummation and relinquishment, between yes and no, from both under the skin and on its surface. This work allows us to see a love on the verge of drifting, a multimorphic cell that is scattered in multiple scenes. Each of these scenes pummels emotional nodes, which are made and unmade by daily abrasions, observing the crossed polarities from which relentless loves are composed. In this elastic space-time, suspended outside the real, two inner worlds start to collide. If he feels something, she does not, and vice-versa until a void, where they feel nothing anymore, emptied by the force of their emotions. y2o finds its rhythm in the intimate, the treacherous territory where we unceasingly hesitate between what we conceal from the other’s gaze and what we choose to reveal. Either could lead us to lose our self. Either could lead us to find our self.